NL #CARVEDaphne – Mai 2015

L’innovation pour mettre fin aux violences faites aux femmes

En Europe et dans le monde, une femme sur trois a subi des violences physiques et/ou sexuelles depuis l’âge de quinze ans.

Pour lutter contre ce problème dévastateur, l’Organisation des Nations Unies a choisi le 25 novembre pour être la Journée internationale d’Elimination des Violences faites aux Femmes, et a lancé la campagne TOUT UNIS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes. Cette dernière vise à attirer l’attention de l’opinion publique et des politiques sur ce phénomène, ainsi qu’à promouvoir la création de ressources pour prévenir et éliminer tout forme de violence masculine à l’encontre des femmes et des filles. Depuis juillet 2012, le 25 de chaque mois est déclaré «Jour Orange » d’action contre les violences faites aux femmes.

Le 25 mai 2015, la campagne s’est concentrée sur l’importance de la technologie dans la prévention et l’élimination des violences masculines faites aux femmes. De fait, les technologies Internet et mobile disposent d’un potentiel infini d’innovation, facilitant l’accès à l’information, aux ressources, ainsi que la création de communautés. Tout autour du monde, des organisations utilisent déjà des outils technologiques pour protéger les femmes des violences de genre. Des applications pour téléphones portables ont par exemple été créés pour donner aux femmes victimes de violences domestiques des moyens pour s’en sortir (Buzz News App or Aspire News App). Les violences de genre ne sont pas une fatalité !

Débuté en décembre 2014, le projet CARVE (Entreprises Contre la Violence de Genre) a pour objectif de lutter contre les violences domestiques masculines faites aux femmes à partir du lieu de travail. Pour le moment, les huit partenaires de 5 pays (France, Espagne, Grèce, Belgique et Bulgarie) de ce projet de deux ans co-financé par la « «DG Justice: Programme Daphne«» de la Commission Européenne passent en revue la littérature sur le sujet et s’entretiennent avec les principales parties intéressées (Entreprises, ONG, administrations publiques, syndicats) afin de réunir les bonnes pratiques de chaque pays. Ces informations seront ensuite assemblées dans des études nationales qui serviront de base à l’organisation de séminaires nationaux. Les éléments qui ressortiront de ces deux activités permettront enfin de rédiger un Guide Européen de Bonnes Pratiques destinés aux entreprises et aux politiques afin de leur donner une meilleure vision de la situation européenne concernant les violences domestiques ainsi que les meilleurs outils pour assister les victimes.